Liban: «L’élection présidentielle ne dépend pas que des Libanais»

Le Parlement libanais doit élire à partir du 23 avril le nouveau président qui succèdera à Michel Sleimane, en poste depuis 2008 et dont le mandat s ’achève le 25 mai. Dans un pays déstabilisé par le conflit syrien qui fait rage depuis trois ans, et où les divisions politiques et confessionnelles internes peinent à être surpassées, le président – qui doit obligatoirement être un chrétien maronite selon la Constitution – pourrait faire figure de « juge de paix «. Explications avec Antoine Basbous, politologue franco-libanais et directeur de l ’Observatoire des pays arabes.