Liban, Gaza, Iran, et maintenant que se passe-t-il ?

Un libre entretien avec Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire du Monde Arabe.

Une Conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban s’est tenue à Paris jeudi 24 octobre, que peut-on penser de ses résultats et de la situation humanitaire ?

Cette conférence convoquée par Paris a été utile et a manifesté que le Liban pouvait toujours compter sur l’amitié de la France, très ancrée dans l’histoire. Mais le succès de l’aide humanitaire d’urgence ne peut masquer la réalité géopolitique. En effet, l’aide collectée, si elle est honorée, ne représentera que deux jours de pertes pendant ce conflit… La clé de voûte de la paix au Liban réside plutôt dans trois appels décisifs qui n’ont pas été actés : l’élection d’un président de la République, premier socle des institutions, et surtout la remise par le Hezbollah de son arsenal à l’armée libanaise et l’appel au cessez-le-feu pour que s’applique enfin la résolution 17 01 du Conseil de sécurité.